Hola
[pic][pic]
[pic][pic][pic][pic] • [pic]Iran : il faut "couper la tête du serpent"
Les câbles diplomatiques révèlent en particulier la peur suscitée par le programme nucléaire iranien dans le monde arabe. L'Arabie saoudite a ainsi explicitement appelé Washington à attaquer l'Iran. "On ne peut pas faire confiance aux Iraniens", a assuré en mars 2009 le roi Abdallah Ben Abdelaziz Al-Saoud devant le conseiller de la Maison Blanche pour l'antiterrorisme, John Brennan. Le roi invite même des diplomates américains à "couper la tête du serpent" et avertit que "si l'Iran parvenait à développer des armes nucléaires, tout le monde, dans la région, ferait de même".
La méfiance de Riyad trouve un écho chez le roi de Bahreïn ("Ce programme doit être stoppé"), l'émir du Qatar ("Ils nous mentent et nous leur mentons") ou encore le prince héritier d'Abou Dhabi, qui évoque même l'intervention de "troupes au sol" contre les sites iraniens. Le président de l'Egypte, Hosni Moubarak, éprouve de son côté "une haine viscérale pour la République islamique", selon un diplomate basé au Caire. • Berlusconi-Poutine : des cadeaux "somptueux"
[pic]
Vladimir Poutine et Silvio Berlusconi le 18 avril 2008.AP/Mikhail Klimentyev
Des diplomates américains à Rome décrivent une relation extraordinairement proche entre le premier ministre italien et son homologue russe. Des "cadeaux somptueux", des contrats énergétiques lucratifs