Le secteur de la grande et moyenne distribution emploie environ 8 000 personnes et génère une valeur ajoutée de 2,8 milliards de DH à fin 2006. Il contribue de manière significative au développement de l’économie nationale suite aux investissements qu’il induit et à son importance dans l’attrait des capitaux étrangers au Maroc.

Le nombre d’hypermarchés est passé de 6 en 1997 à 26 à fin 2006, le nombre global de grandes et moyennes surfaces étant de 50 à fin décembre 2007. De même, le nombre de réseaux de franchise dépasse 300 avec plus de 2 000 points de vente dont une quarantaine de réseaux marocains à fin décembre 2007.

Ce secteur a connu une évolution très importante, ainsi il englobe un nombre très limité d’opérateurs, ce qui justifie sa particularité par rapport aux autres secteurs.

I- Evolution du secteur de la grande distribution :

Depuis plusieurs années, le Maroc regroupait différentes formes de commerce plus ou moins structurées telles que les Souks et les Kissariats.

En effet, les années 60 ont été caractérisées par la présence des grands magasins populaires Monoprix tant à rabat qu’à Casablanca.

La promulgation de plusieurs textes de lois dans les années 70 qui avaient pour objectifs :
L’instauration du système du quota pour les produits à forte demande et la fixation et le des prix d’un certain nombre de biens et services affectant la vie économique.

A partir de 1984, le Maroc a procédé par la libéralisation de l’économie nationale, ce qui a induit un taux d’inflation moyen entre 3 et 7 %. Par ailleurs, le désengagement des pouvoirs publics a entrainé l’émergence d’autres formes de distribution telle que les supermarchés et les coopératives de consommation. Cette situation a favorisé l’agrandissement de certains commerces de détail pour donner des petites ou moyennes surfaces de vente de multiples articles.

Hors, dans les années 90 on a assisté à la création des grandes surfaces nationales ou à