Holiganisme
Après les derniers événements qui ont secoué le monde du football en France et à l'étranger.
En dix jours, la planète foot a viré du sport au fait divers : Un supporteur du PSG tué et un autre blessé pas balle par un policier à l'issue d'une rencontre de coupe de l'UEFA contre l'Hapoel Tel Aviv ; cinq à six cents hooligans hollandais qui déferlent dans le centre ville de Nancy, avant de dévaster une partie du stade Marcel-Picot. Et puis, ce week-end, de graves incidents lors du match Gènes-Juventus Turin, la rencontre Naples-Frosinone interrompue à deux reprises, un supporteur bergamasque poignardé avant la rencontre Rome-Atalanta en Italie ; un autre supporteur poignardé (après avoir tiré en l'air et été désarmer) avant le derby Fenerbahçe-Galatasaray en Turquie et deux supporteurs de l'Atletico Madrid sous les verrous pour avoir peint des menaces de mort sur la maison du président du Bétis Séville. Violence imbécile et universelle. Il faudrait d'ailleurs être un extraterrestre ou « Hibernatus », pour découvrir que la France n'était pas, elle non plus, à l'abri de ces débordements. Mais longtemps on s'est voilé la face. Maintenant, il s'agit de trouver des solutions, sans rester dans les déclarations d'intention.
Les forces de l'ordre possèdent déjà d'un arsenal important de surveillance et de répression. En principe tous les stades de Ligue 1 sont équipés d'un système de vidéosurveillance et tous les fauteurs de trouble sont ou doivent être repérés et fichés. Lors de matchs internationaux les polices des pays européens échangent d'ailleurs leurs fichiers et collaborent entre elles, comme ce fut le cas lors du Mondial 2006.
Sur le plan des sanctions la loi Alliot-Marie de 1993 puis la loi Sarkozy de 2005 prévoient des interdictions de stade et la dissolution des clubs de supporteurs les plus agités. Dispositions qui ne sont jamais entrées dans les faits, malgré certains effets d'annonce.
Il est vrai qu'il y