Holmes
1. Cet extrait se situe dans les péripéties. Watson et sir Henry viennent de surprendre Barrymore faisant des signaux de lumière à quelqu’un tapi sur la lande. Ils vont chercher à poursuivre et arrêter Selden, le forçat évadé, pour le remettre entre les mains de la police. Watson apercevra alors une ombre sur un piton rocheux (qui se révèle être Sherlock Holmes).
2. Ce texte représente une forme de discours descriptif. Il s’agit d’une description de la lande, la nuit. Description d’une lande sombre et maléfique avec des hurlements lugubres du chien au loin.
3. Les temps utilisés sont l’imparfait avec une valeur descriptive (temps de la description) et le passé simple avec sa valeur de temps du récit.
4. Les termes qui caractérisent le paysage sont : « massifs obscurs », « feuilles qui tombaient », « humidité pourrissante », « lune », « nuages », « nuit », « vaste étendue morne », « lande », « aux confins du grand marécage ». Le champ lexical dominant peut être ou celui de la nature : « massifs obscurs », « feuilles qui tombaient », « ciel », « lune », « nuages », « nuit », « vaste étendue morne », « lande », « grand marécage » ou bien celui du climat atmosphérique : « gémissement morne du vent d’automne », « humidité pourrissante », « pluie fine ».
On aurait pu également remarquer le champ lexical du bruit : « gémissement morne », « bruissement des feuilles », « ce cri étrange », « silence », « longue et sourde mélopée », « hurlement », « triste gémissement », « vibrer », « perçant », « bruits », « entendu », « la plainte », « silence absolu », « ouïe », « hurlement ».
L’atmosphère qui règne sur la lande est une atmosphère lugubre qui donne le frisson, qui inspire la peur et l’anxiété. Les termes qui servent à la qualifier sont majoritairement péjoratifs : « « obscurs », « pourrissante », « heure noire », « puissances du mal », « morne », « étrange », « triste », «