L’homophobie est le désaccord qui peu-être violent et agressif envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de même sexe. Ce désaccord relèverait de la peur, de la haine, du dégoût ou encore de la critique intolérante envers l'homosexualité. L’homophobie réunit donc les opinions sur l'homosexualité qui se traduisent par des attitudes violentes, et des discriminations (emploi, logement, services). « De même que la xénophobie, le racisme, l'homophobie paraît être une dénomination de l'autre comme le mauvais contraire, ceux qui sont homophobes trouvent que certaines personnes qui sont homosexuelles sont étrange, bizarre et que ces gens ne sont pas normales. Donc ils ne les traitent pas comme des personnes normales.
Le plus souvent, l'homophobie se manifeste par la discrimination. Jusqu'à récemment, la discrimination contre les homosexuels était légale en Occident : l'État y participait. C'est grâce au vote, à partir du XIX et XXè siècle principalement, de lois antidiscrimination et d'une morale collective sévère, grâce à sa la situation s'est améliorée pour les homosexuels, toujours en Occident. Par exemple, en France, l'homosexualité a été dépénalisée par le Code pénal de 1791. Napoléon Ier n'est pas revenu sur cette évolution. Le fait que Jean-Jacques Régis de Cambacérès, rédacteur d'un premier projet de Code civil avant le Consulat, était homosexuel, est parfois dit avoir joué un rôle. C'est sous le gouvernement de Vichy qu'une discrimination pénale réapparait (en des termes d'Ancien régime) et en 1982 que François Mitterrand la fit annuler.
Des activistes opposés aux droits des homosexuels, cependant, considèrent que les lois de « tolérance » sont, en fait, discriminatoires pour les hétérosexuels. Au contraire, les activistes homosexuels affirment que l'homophobie légale reste une norme, plus ou moins caché, dans la majorité des pays, qui se manifeste par des pertes d’emplois abusifs, des refus de locations ou