Anderegg Jérôme, Bandera Samantha, Rochat Nathanaël

Hopper et l’Amérique Né à New-York à la fin des années 1880, Hopper grandit dans la plus grande et la plus mythique des villes des États-Unis d’Amérique, New-York. L’Amérique, a cette époque, est en plein essor industriel. Hopper, témoin de ces changements, utilise ses capacité artistique et créatives afin de rendre l’essence même de cette société Américaine en changement. Si Hopper est considéré comme le peintre de l’Amérique, c’est avant tout par ses sujets et son regard froid et méthodique de cette société Américaine en mutation. Effectivement, Hopper dépeint un quotidien Américain transformé par la révolution industrielle. Il nous montre les nouveautés techniques et la solitude qu’elles amènent. Afin d’étayer nos dire nous avons choisis trois tableaux réalisé au début du vingtième siècle. Pour commencer, nous avons sélectionné « La gare du train aérien » réalisé en 1908. Le tableau représente la nouvelle gare du train aérien à New-York. Au premier plan nous voyons les voies de chemin de fer, puis au second plan, les quais, vides. Il n’y a presque aucune présence humaine dans ce tableau. Le thème de ce tableau nous montre la progression de l’industrialisation aux états-unis, le développement des villes. Grace au hors-champs, la diagonale formée par les rails nous exprime une notion de temporalité et de mouvements, nous amenant à nouveau au thème de l’industrialisation, de l’évolution. La quasi absence de caractère humain dans cette scène nous conforte dans l’idée que l’évolution technologique va de pair avec une certaine solitude individuelle (prenons pour exemple récent les mp3, smartphone, et autres vecteur de média nous renfermant sur nous-même lors de nos multiples trajets en transports publique et coupant toute communication). Dans « la maison Capron » de 1933 nous voyons un quartier de villas bordé par ce qui semble être une route elle même bordée de poteaux télégraphiques. A nouveau nous notons une