Horace, symbole du devoir de l’Etat
- Accusation d’Horace (vers 2/3) montre un sentiment d’indignation et de trahison
- Raisonnement (vers 4 à 6)  verbe à l’impératif
- Répétition du verbe « aime »
- Sens du devoir et de fidélité envers Rome (vers 6)
- Antithèse (vers 4) se réjouir de la victoire

Curiace
C’est un gentilhomme d’Albe fiancée à la romaine Camille. Il est choisi avec ses deux frères pour affronter les Horaces.
Tout comme son adversaire, il ne souhaite pas renoncer au combat, et choisit l’honneur et le devoir patriotique :
« L’amitié, l’alliance et l’amour
Ne pourront empêcher que les trois Curiaces
Ne servent leur pays contre les trois Horaces ». (v. 418 à 420)7
Pourtant, la conduite de Curiace est marquée par une certaine résignation : il ne se révolte pas comme Camille et ne se hisse pas au rang de héros comme Horace. Il se laisse vaincre avant même de combattre : « J’ai pitié de moi-même et jette un œil d’envie/sur ceux dont notre guerre a consumé la vie » (v. 475, 476). L’horreur du combat le paralyse à l’avance.
La conscience des valeurs humanistes auxquelles il tient l’affaiblit et le désarme.

- CURIACE : perdant (adversaire de Horace).
Même sens du devoir (soumission aux intérêts patriotiques) mais vécue sur le mode douloureux et du déchirement. N’escompte pas la gloire pour prix de son sacrifice mais le deuil à venir quoi qu’il en soit.
Obligation morale et détresse sentimentale. Résigné à être un acteur de l’Histoire , mais acteur tragique par son choix impossible , victime de l’Histoire qui lui impose son cours (sa nomination ressentie comme un hasard malheureux et non comme une aubaine)

-LE VIEL HORACE : personnage emblématique du noble sous Louis XIII, soumis au code d’honneur
(qui vaut plus que la vie). La suprématie de Rome liée à son idéal patriotique l’habite tout entier. Ancien modèle chevaleresque dont le courage et le dévouement au roi dictent la conduite sanas égard