Horace
Ce lien du mariage est un lien indissoluble et il est fondamental pour la circulation des biens. François Lebrun dit que le mariage est la clé de voûte de la démographie d’Ancien Régime. Pierre Chaunu dit que le mariage est aussi une arme contraceptive (plus l’âge au mariage recule, moins on fait d’enfants du moins en théorie). Le mariage est très valorisé au 17e siècle chez les catholique (c’est un sacrement). Pour les anglicans, le mariage est préférable au célibat. Les puritains exaltent le mariage. ( rupture vis à vis du Moyen – Âge où la chasteté et le célibat étaient mieux vus. Le père Corbier publie en 1643 « la famille sainte ». Dans son œuvre, il exalte le mariage et développe des thèmes et des normes sur les devoirs des hommes et des femmes. Ces thèmes se retrouvent chez tous les moralistes du 17e siècle. Tous les moralistes exaltent à l’époque la sainte famille. Tous les traités instaurent un partage des tâches : la femme reste confinée dans la sphère domestique, l’homme fait le reste. Dans le cas contraire, il y a des manifestations de désapprobation du type charivari.
Chez le Père Corbier, le mauvais mari est celui qui fait ce que la femme doit faire. La mauvaise femme est orgueilleuse, extravagante. Ce partage des rôles est jugé légitime. Mais le mariage est une affaire sociale car il est le fondateur de liens très forts.
l’affaire des familles, des églises et de l’Etat
a. le fruit de négociations entre deux familles
La 1e étape est celle des épousailles (esponsales en Espagne). Il peut y avoir des intermédiaires, des médiateurs, comme les casamenteres en Aragon. Dans « la naissance, le mariage et la mort », D. Cressy dit qu’en Angleterre, en s’appuyant sur les diaires, que le mariage est l’affaire des adultes et que, comme préliminaire indispensable, il faut « faire sa cour ». il cite le cas d’Alice Wandesford. Celle-ci a eu le