horse coaching
Manager tire son étymologie du terme « managiere », employé dans les académies équestres de la renaissance et signifiant littéralement « emmener son cheval au manège », c'est-à-dire créer les conditions favorables à une coopération entre l’écuyer et sa monture.
Si l’on admet que la fonction première d’un manager consiste à fédérer et coordonner des énergies afin de les mettre au service d’un projet, on comprend alors que l’acte de management repose sur trois principaux piliers :
La communication (non verbale, 70% de notre propre communication – Méta signaux et signaux faibles)
La question de l’autorité (le pouvoir « pour » et non le pouvoir « sur »)
La question de la coopération
Sur ces trois sujets, le cheval interpelle notre cohérence interne.
L’effet miroir que la rencontre avec le cheval déclenche permet à chacun de s’interroger sur ses propres fonctionnements et de mettre en œuvre, sans danger, les préconisations qui en découlent. Qu’il s’agisse de communication, de l’exercice d’une juste autorité ou bien des arcanes de la coopération durable, le cheval se comporte comme un véritable « expert » que 53 millions d’années d’existence permettent de valider.
Le face à face avec le cheval agit comme accélérateur et facilitateur d’une prise de conscience des aptitudes et points de progrès de l’individu.
Confrontés quotidiennement à la recherche de performance, dans un environnement complexe, les managers, au sortir de cette « expérience » peuvent donner corps à cette maxime « De la qualité des liens relationnels dépend l’efficacité opérationnelle »
Les fondements de l’expérience sont éthologiques et non idéologiques :
Afin de conduire le cheval à une adhésion (et non pas seulement à une obéissance inconditionnelle) il convient de mettre en œuvre sa propre capacité à :
Créer le mouvement du cheval (mobiliser)
Lui indiquer une place (distance interindividuelle)