Hoshi legende des samourais

549 mots 3 pages
Né Satō Norikiyo (佐藤義清, Satō Norikiyo?) à Kyōto dans une famille noble descendant des Fujiwara[2], il vécut la période de grands troubles politiques que représente la fin de l’époque de Heian, où le pouvoir passa des vieilles familles aristocratiques aux guerriers (samouraï). De plus, au début de l’époque Mappō (1052), le bouddhisme déclinait au Japon et n’était plus réellement considéré comme une voie de salut. Ces schismes sociaux et culturels donnèrent à la poésie de Saigyō un sentiment de mélancolie.

Dans sa jeunesse, il servit l’empereur retiré Toba comme garde[3], mais en 1140 (à 22 ans), il abandonna sans raison connue la cour pour devenir moine, prenant pour nom En’i (円位, En’i?)[4]. Il adopta par la suite le nom de plume de Saigyō, « journée de l’ouest », en référence au bouddha Amida et au paradis de l’Ouest. Poète volontiers qualifié d’érémitique (inja bungaku)[5], il passa de longues périodes de sa vie seul à Saga, Ise (où il s’investit dans la rénovation du Tōdai-ji[2]), aux monts Kōya et Yoshino, et de nombreux autres lieux, mais il était surtout connu pour ses longs voyages poétiques dans le nord de Honshū – Matsuo Bashō s’en inspirera d’ailleurs dans sa Sente étroite du Bout-du-Monde[6]. Ami de Fujiwara no Teika, plusieurs de ses recueils furent inclus dans les collections impériales Sankashū, Shin kokin wakashū et Shika wakashū. Il mourut finalement à l’âge de 72 ans, dans le temple Hirokawa de la province de Kawachi (de nos jours, Ōsaka).

La vie de Saigyō a été immortalisée par un emaki très célèbre datant de la seconde moitié de l’époque de Kamakura : le Saigyō monogatari emaki[2] ; il fut tout autant un héros de théâtre nō ou de conte[5].

À l’époque de Saigyō, le Man'yōshū n’était plus très étudié et c’était le Kokin wakashū qui avait une grande influence sur la poésie waka. Toutefois, ce dernier s’attachait plutôt à l’esthétique de la cour, à l’intimité des mots, à la fluidité, et prônait une expression raffinée, alors que le Shin kokin

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