Houellebcq véronique

831 mots 4 pages
Véronique.

Ce texte est extrait du livre La poursuite du bohneur de Michel Houellebecq, paru en 1992. Dans ce texte, l'auteur nous fait part d'un rendez-vous avec une femme qui ne le laisse pas indifférent, dans un milieu fantastique. Mais comment l'auteur parvient-il à nous imerger dans son rêve, nous laissant croire à de la réalité ? Dans un premier temps, nous analyserons l'idéalisation que l'auteur fait de la femme dont il rêve, puis nous étudierons la description du cadre féerique du rêve de l'auteur. Tout au long du texte, l'auteur nous décrit ses impressions sur la femme qu'il admire. En effet, "je voyais dans la nuit les traits de ton visage" (l.2) nous explique que l'auteur porte un interêt certain à cette femme pour discerné les détails de son visage alors qu'il fait nuit, de plus, l'auteur s'adresse directement à elle dans ce texte. Il nous fait part de sa nervosité à se rapprocher d'elle, "j'étais un peu nerveux" (l.3) qu'on peut aussi assimiler à l'interêt particulier qu'il porte à cette femme. L'auteur nous fait aussi part de la fascination qu'il lui porte avec la synecdoque "et tes mains dessinaient un espace invisible" (l.5), comme si rien que ses mains seules étaient maître d'elles-mêmes. L'auteur nous explique aussi une sorte de liberté qu'il éprouvre lorsqu'il est avec elle "je pouvais bouger et déployais mon corps" (l.6), que nous pouvons interpréter comme un soulagement de son rapprochement. Il nous montre cette femme comme un but qu'il veut atteindre, un trophée, ou même une fièrté inaccessible, avec l'oxymore "je marchais vers toi, proche et inaccessible" (l.7). L'auteur voit ensuite ce qu'il aimerait voir, c'est-à-dire les sentiments qu'il porte pour elle dans ses yeux, "je lisais une étrange affection dans tes yeux" (l.13), nous pouvont remarquer comme une certaine addiction d'attirance qu'il lui porte à la dernière ligne du texte "tu étais ma maîtresse et j'étais ton caniche". Il idéalise cette femme et leur rendez-vous dans un

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