Huit clos
D’abord, on remarque que durant les différentes scènes de la pièce il y a présence de mauvaise foi à travers le comportement salaud des personnages. On voit dans « Huis clos » que la mauvaise foi peut être représentée par un abus de la liberté propre des personnages pour en réduire celle des autres : « Il y avait un balcon, au-dessus d’un lac. J’ai apporté une grosse pierre. Il criait : « Estelle, je t’en prie, je t’en supplie. »[1] Je le détestais. Il a tout vu. Il s’est penché sur le balcon et il a vu des ronds sur le lac.» Assurément, Estelle utilise un comportement salaud en abusant de son pouvoir pour détruire le droit a Roger de garder son propre enfant. Il est clair que Roger lui demande avec insistance de ne pas choisir par elle-même le destin de leur enfant. Afin de ne pas nuire à sa réputation, Estelle n’a pas tenu compte de la liberté que pouvait avoir Roger et son enfant. Elle a plutôt agis en fonction de ses principes et de ses besoins tels que vu a travers sa personnalité. Par la suite, les agissements salauds se démontrent en s’appropriant par ruse, violence ou force la liberté des autres : « Je suis le miroir aux alouettes ; ma petite alouette, je te tiens! Il n’y a pas de rougeur.