humanisme &renaissance
Il s’illustre également en détectant un faux document au profit de son souverain. Lorenzo Valla (1407-1457), lui aussi traque la vérité historique, préconisant l’étude philologique des textes et le retour à la pureté classique. Parti d’Italie, le courant humaniste rayonne dans toute l’Europe.
Le terme humaniste vient du latin umanista, le professeur qui enseigne les « humanités », c’est-à-dire la grammaire et surtout la rhétorique latine et grecque. Cette acception remonte à l'éducation antique et médiévale. Avec la chute de l'Empire byzantin en 1453 et la prise de sa capitale Constantinople, de nombreux érudits se réfugièrent en Italie, emmenant avec eux leur savoir et des livres. Des chaires de grec sont créées peu à peu dans ou à côté des universités. Ces érudits jouent un rôle dans le développement de l'humanisme au sens de l'étude des textes de l'Antiquité gréco-latine, liée au progrès de la philologie et de l'édition des textes, autre activité de ces humanistes.
Un siècle après les débuts de l'humanisme, la diffusion des textes fut facilitée par le développement de l'imprimerie, mise au point vers 1454 par Johannes Gutenberg à Mayence. Le nombre de livres mis en circulation augmente et des livres à moindre coût sont imprimés dès le début du xvie siècle.
Les humanistes sont passionnés par les civilisations anciennes, romaine et grecque, mais aussi araméenne et proche-orientale