Humanisme

1164 mots 5 pages
Les grands changements que Rousseau, illustre penseur des premiers jours du monde moderne, amena par ses écrits à la conception que l’être humain avait de lui-même, créa un grand vide dans l’esprit des gens, la nature ne pouvant plus être utilisée comme modèle. Ce fut Kant qui apporta une réponse, un autre modèle pour combler cette absence de concept. La morale que Kant suggérait continuait là où celle de Rousseau s’arrêtait : L’être humain, définit comme « l’être anti-nature » par Rousseau (p. 142), devait selon Kant s’éloigner de son côté animal, résister à une nature qu’il jugeait égoïste et centrée sur elle-même pour pouvoir s’ouvrir aux autres et ainsi permettre à la collectivité de s’épanouir. Selon Kant, l’être vertueux était celui qui agissait dans l’intérêt de la société, sans espérer y retirer quelconque bénéfice.

Cette morale méritocratique, où la vertu résidait dans le travaille sur soi-même et sur sa nature contrasta particulièrement avec la morale aristocratique de l’antiquité, celle-ci croyant que le monde était hiérarchisé par les talents naturels de chacun, vertus de cette époque. L’homme n’est plus vertueux par ses talents, mais par le don de soi qu’il fait au monde qui l’entoure. La morale aristocratique voyait la vertu comme les dons que la nature donnait, une vue perçante, par exemple, et le bon fonctionnement dans le rôle que ceux-ci lui indiquait (si je suis naturellement intelligent, il est forcément normal que je sois destiné à gouverner celui qui l’est moins, celui-ci étant par la logique des choses destiné à travailler pour moi), la nature servant de modèle pour trouver sa place dans le monde et la vertu étant l’accomplissement du rôle qui en incombait, ceci étant valable autant pour l’homme que pour les animaux. La morale méritocratique, voyait la vertu dans, en quelque sorte, un combat contre la tendance naturelle de tout être vivant à agir selon son unique intérêt, basé sur la liberté que l’homme à sur les règles de la nature (qui

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