Humanisme
278 mots
2 pages
C'est pas, c’est pas seulement une voix qui chante.C'est d'autres voix, une foule de voix,
Voix d'aujourd'hui ou d'autrefois,
Des voix, des voix marrantes, ensoleillées,
Désespérées, émerveillées,
Voix déchirantes et brisées
La voix , c’est la voix d'un chagrin tout neuf,
La voix de l'amour mort ou vif,
La voix d'un pauvre fugitif
D'autres voix chantent un vieux refrain.
C'est leur souvenir, c'est plus le mien.
Je n'ai plus qu'un seul cri du cœur :
"J'aime pas l'malheur !
Et le malheur me le rend bien
Mais je l' connais, il m' fait plus peur.
Il a dit qu'on est mariés ensemble.
Même si c'est vrai, MOI, je n'en crois rien.
La voix ,la voix d'un noyé qui fait.. plouf.
C'est la voix d'une enfant qu'on gifle
C'est la voix d'un oiseau craintif la voix d'un moineau mort de froid
Et toujours, et toujours toujours, quand je chante,
Cet oiseau-là chante avec moi.
Toujours, toujours, encore vivante,
Sa pauvre ,sa pauvre voix tremble pour moi.
Si je disais tout ce qu'il chante,
J'en dirais trop et pas assez
D'autres voix chantent un vieux refrain.
C'est leur souvenir, c'est plus le mien.
Je n'ai plus qu'un seul cri du cœur :
"J'aime pas l'malheur ! J'aime pas l'malheur !"
Et le malheur me le rend bien
Mais je l' connais, il m' fait plus peur.
Il a dit qu'on est mariés ensemble.
Même si c'est vrai, je n'en crois