Angelo Pardi est un jeune exalté, il a une vingtaine d’année, il est grand, beau et a les cheveux plutôt clairs (tel un épi d'or sur un cheval noir). Angelo était un soldat de métier et, en fourrageur, il avait de l'instinct. Fils naturel d’une riche et noble dame italienne, il est plus précisément piémontais et il vivait dans l’aisance. Angelo est un jeune colonel de hussards. Il est exilé en France pour ses activités de « carbonaro », ces Italiens qui luttaient pour l’unification et l'indépendance de leur pays. Sa mère appartient à l'aristocratie italienne et son père est un soldat français venu en Italie avec les armées de Napoléon. Sa mère lui a inculqué le sens de l'honneur et les valeurs de la noblesse. Angelo est naïf et fier. Même à distance, dans ses lettres, elle continue avec autorité à lui donner des conseils, comme dans sa lettre qu’il a pu avoir grasse à Guiseppe, cette lettre datait de juin: « Mon bel enfant, as-tu trouvé tes chimères? Le marin que tu m'as envoyé m'a dit que tu étais imprudent. Cela m'a rassurée. Sois toujours imprudent, mon petit, c'est la seule façon d'avoir un peu de plaisir à vivre dans notre époque. Et maintenant, parlons de choses sérieuses. J'ai peur que tu ne fasses pas de folies. Cela n'empêche ni la gravité, ni la mélancolie, ni la solitude: ces trois gourmandises de ton caractère. Tu peux être grave et fou en surplus, mais il faut être fou, mon enfant… Ne sois jamais une mauvaise odeur pour tout un royaume, mon enfant. Promène-toi comme un jasmin au milieu de tous. » Sa mère est rassurée qu’il ne soit pas très prudent et qu’il prenne beaucoup de risques. Comme elle le dit, il est plutôt solitaire, grave et c’est un personnage mélancolique, elle dit que ce sont les trois gourmandises de son caractère. Il veut retrouver un de ses amis, carbonaro comme lui, qui serait dans la région de Manosque, son nom est Guiseppe. Son ami a une lettre et de l'argent de sa mère. Mais nous sommes en 1830 et le choléra ravage Marseille et