Husserl - méditations cartésiennes

2442 mots 10 pages
Husserl, Méditations cartésiennes : philosophie & méthode

1ère tâche : Quelle est la thèse de l’auteur ?

A quelles conceptions de la philosophie s’oppose Husserl ? Il s’oppose à la philosophie littéraire, seulement privée ou scolaire — avec une méthode séparée, c'est-à-dire quand on imite un modèle extérieur ou applique des paradigmes comme des recettes.
Pour philosopher faut-il nécessairement adopter une démarche radicale et tout reconstruire soi-même ? Husserl pose la nécessité de relier la démarche à la décision initiale du philosophe.
Qu’est-ce que philosopher en tout premier lieu ? C’est d’abord se décider en vue d’une fin, tendre vers l’universel et se placer dans une perspective d’unité = totaliser les savoirs (cf. Règle 1 de Descartes). Tout est finalement subordonné à cette 1ère décision subjective. Elle tient a la nécessité d’un enracinement dans la subjectivité, et cet enracinement est la condition d’une réelle appropriation conceptuelle. Tous les actes en dérivent comme autant de nécessités qui appartiennent au cœur de ce projet de mise à l’épreuve & de réappropriation.
“Une fois en sa vie” (Descartes), revenir sur soi, pour tenter de renverser & reconstruire les sciences à partir de soi (“au-dedans de soi”). Cela revient à s’approprier véritablement les concepts et les savoirs, les prendre sur soi et les méditer à fond en les réunifiant du même coup en un seul esprit esprit universel. Le moi singulier est alors la condition de possibilité d’une véritable unité dans la connaissance.
Ensuite cela appelle la découverte de la marche à suivre. Le projet rend nécessaire la question de la méthode ; mais, par opposition à l’exposé géométrique qui présuppose déjà la vérité atteinte pour la représenter selon un ordre extérieur, la démarche du philosophe est de tout reconstruire.
La thèse : La philosophie suppose un commencement radical : elle n’est effective qu’à travers la décision de s’approprier la connaissance. En conséquence, on ne peut séparer

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