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969 mots 4 pages
Dans son roman d'apprentissage autobiographique Le petit garçon, Philippe Labro met en scène ses souvenirs d'enfance. Ses parents Jean-François et Henriette Labro donnent naissance à quatre garçons, Jean-Pierre, Jacques, Philippe et Claude. Son père est monté dans les années 1920 à Paris où il ouvre un cabinet de conseil juridique et fiscal et fait fortune. Il y rencontre une fille de seize ans, Henriette Carisey, qui selon Philippe Labro est la fille naturelle d’un noble polonais et d’une institutrice française et a eu une vie romanesque. Il l'épouse six mois après leur rencontre. Pressentant la Seconde Guerre mondiale, Jean-François Labro décide de retourner au pays et installe sa famille dans une villa de Montauban. Bien qu'un officier nazi de la division Das Reich ait réquisitionné le premier étage de leur maison pour s'y loger, ses parents y cachent des juifs, notamment la famille de Maurice Bernart. Le 13 août 2000, le mémorial de Yad Vashem décerne à Jean-François et Henriette Labro le titre de Justes parmi les nations1.

En 1948, Jean-François Labro réinstalle sa famille à Paris pour offrir à ses enfants de bonnes écoles, le lycée Janson-de-Sailly pour Philippe qui y montre uniquement des aptitudes pour la littérature. À 15 ans, Philippe Labro remporte un concours de journalisme parrainé par Le Figaro et devient rédacteur en chef du Journal des jeunes2. Alors qu'il a raté son baccalauréat et est redoublant, il obtient à 18 ans une bourse Zellidja qui lui permet d'étudier à la Washington and Lee University de Lexington en Virginie3. Il en profite pour voyager à travers tous les États-Unis. « Je n’ai pas eu besoin de demander la permission à qui que ce soit, parce que c’était un instinct, qui reposait sur un désir, une curiosité d’Amérique, que j’avais depuis toujours. Elle venait de mes lectures d’enfance, du cinéma, de la libération de la France. Et de ma curiosité du monde, de mon envie de bouger, de partir. Alors bien sûr, j’ai prévenu mes parents et

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