Hypersexualisation
Avez-vous vu comme nous? Avec le printemps qui arrive à nos portes les G-String, mini-jupes, décoltés, tallons hauts, piercings et tatouages parfois subtilement visibles, surgissent à l’extérieur comme les bourgeons des arbres et les cui-cui des oiseaux qui chantent l’hymne de la joie et les petites folies estivales. Blague à part, déjà nous voyons poindre à l’horizon les critiques les plus sévères à l’endroit de la mode hypersexy provenant, non seulement, des moins jeunes mais également des plus jeunes. L’hypersexualisation est un phénomène extrêmement intéressant qui fait coulé beaucoup d’encre et fait sifflé plus d’un homme, au aire macho, les filles qui passent sur le trottoir. Il faut le reconnaitre la mode hypersexy est à la fois hyperconsommée – combien y a-t-il de boutiques qui se nourrissent de celle-ci! – et hypercritiquée. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : par exemple, en 2003, 11326 Américaines de 18 ans et moins ont eu une augmentation mammaire. De plus, 45% des filles utilisent du mascara à tous les jours et malheureusement, 2% des filles disent se trouver belles. Par ces statistiques, nous pouvons constater que la majorité des jeunes femmes souhaitent ressembler à « Miss Barbie », idéal occidental du corps féminin, et que malgré toutes ces transformations esthétiques, elles ne sont jamais totalement satisfaites de leur corps. Plusieurs études sociologiques et psychologiques tendent à démontrer que cette insatisfaction est le résultat d’une pression médiatique et publicitaire exacerbée. La femme est très certainement la première ciblée par l’industrie de la beauté et de la mode, mais l’homme devient de plus en plus le sujet d’une pression comparable.
Le phénomène de l’hypersexualisation est analysé au même rythme que les publicités sont diffusées – que ce soit dans le métro, les bus, les affiches électriques, les journaux et radios - et les produits sexualisés sont