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Les anciennes cosmogonies ou les grandes religions s'érigèrent en véritables remparts contre le mal. Qui désormais nous protégera ?
e mal est un mystère, une énigme pour la pensée. Devant le vieillissement, la souffrance ou la mort, les catastrophes naturelles et toutes les injustices de l'exis¬tence, on ne peut que se poser la question de Job : pourquoi ? Devant l'autre type de mal, le mal moral, le mal humain, la fa¬meuse question concernant la Seconde Guerre mondiale – comment ont-ils pu faire cela ? – témoi¬gne d'une pensée qui semble s'arrêter, comme si elle se trou¬vait devant un mur infranchissable. Entre la banalité, la normalité et la démence de son inventivité, le mal peut-il se caractériser ? Quelle est l'origine du mal, et quel est son fon¬dement ? Peut-on et doit-on répondre à cette question ?
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I. Hobbes.a) Le bien pour tout homme est celui de son conatus: persévérer dans son être. Le malest ce qui lui nuit
.b) On instaure donc la morale pour permettre la société dans laquelle seule l'on peutespérer faire prospérer son conatus
.c) Le bien et le mal sont donc des valeurs relatives : elles ne sont que des conventionsbasées sur un utilitarisme, une sorte d'évolutionisme social.
II. Platon.a) Les valeurs ne sont pas relatives à celui qui les énonce (critique du "l'homme estla valeur de toutes choses" de Protagoras, et donc du conventionalisme de Hobbes)
b) Il y a un souverain bien qui est le même pour tous et qui est ce qui permet d'accéder àla vie de vertu, qui est vie heureuse. Il est objectif car rationnel, ce qui se déduit del'harmonie du monde. Le mal est ce qu'on commet lorsqu'on se trompe surson propre bien: commettre un crime parce qu'on croit que cela nous est profitable, alorsqu'en vérité, cela nous nuit à nous-mêmes.
c) Le souverain