I1683f
L’état de
l’insécurité alimentaire dans le monde
Combattre l’insécurité alimentaire lors des crises prolongées
Key messages
Messages
clés
Selon les estimations, le nombre et la proportion des personnes sous-alimentées sont en baisse, mais leur niveau reste inacceptable. Après les hausses enregistrées entre 2006 et 2009, sous l’effet de la flambée des prix des aliments et de la crise économique mondiale, le nombre et la proportion de personnes souffrant de la faim ont baissé, en 2010, grâce à la reprise de l’économie mondiale et au fléchissement des prix des aliments, par rapport aux niveaux record affichés précédemment. L’incidence de la faim reste toutefois plus importante qu’avant la crise, ce qui complique encore la réalisation des objectifs de réduction de la faim du Sommet mondial de l’alimentation et de l’Objectif 1 de la
Déclaration du Millénaire.
Une attention spéciale doit être accordée aux pays confrontés à des crises prolongées. Ces pays sont caractérisés par des crises de longue durée ou à répétition et n’ont souvent que des capacités de réaction limitées, ce qui ne fait qu’aggraver l’insécurité alimentaire sur leur territoire. Les interventions requises dans ces cas sont différentes de celles conçues pour résoudre des crises de brève durée ou des problèmes de développement, en dehors d’un contexte de crise.
Pour améliorer la sécurité alimentaire lors de crises prolongées, il ne faut pas se contenter d’interventions à court terme: il faut plutôt chercher à protéger et à promouvoir les moyens d’existence des populations, sur le long terme. Les personnes confrontées à des crises prolongées sont souvent obligées de modifier radicalement leur mode de vie, ce qui exige des interventions à plus long terme. Ce bouleversement des moyens d’existence traditionnels et des mécanismes d’adaptation a également des implications très différentes pour les hommes et les femmes.
Il est essentiel d’appuyer les institutions pour faire face aux crises prolongées.