Icebergs
90 % du volume d'un iceberg est situé sous la surface de l'eau, et il est difficile de déterminer la forme qu'adopte cette partie à partir de celle qui flotte au-dessus de la mer (comme le suggère l'expression « partie émergée de l'iceberg » ou « la pointe de l'iceberg », signifiant qu'un phénomène n'est qu'une simple manifestation d'un problème plus vaste). Pour un grand iceberg tabulaire dont la hauteur apparente hors d'eau est de 35 à 40 m, la partie immergée peut descendre jusqu'à plus de 300 m sous le niveau de la mer.
Les icebergs sont classés en fonction de leurs taille et forme. La classification suivante est utilisée par l'International Ice Patrol.
Gros icebergs (jusqu'à 180 m de haut) dérivant vers la mer depuis Isfjord, baie de Disko, à l'ouest du Groenland
Bourguignon (growler)
Sarrasins (brash ice) dans le Canal Lemaire (Antarctique)
| | | | | | | | | 0 |
Lorsqu’un iceberg se détache d’un ice-shelf ou d'un glacier il est toujours accompagné d’une multitude de fragments (< 2 m) appelés « sarrasins » ou brash ice en anglais
Cette classification se fonde sur la forme de la partie visible de l'iceberg3 : * iceberg tabulaire (tabular) est un iceberg de forme plate, avec une longueur supérieure à 5 fois sa hauteur ; Les tabulaires sont caractéristiques de la zone Antarctique et de ses nombreuses "barrières de glace" ou ice shelf ; * iceberg trapu (blocky) : iceberg présentant un dessus plat et des flancs verticaux abrupts, avec une longueur comprise entre 3 et 5 fois sa hauteur ; * iceberg biseauté (wedge) : iceberg vertical et abrupt d'un côté, et en faible pente de l'autre ; * iceberg érodé (drydock) : pente douce et surface irrégulière due à une forte érosion ; * iceberg pointu (pinnacled) : une ou plusieurs