Identification contrrat administratif
I/ Le critère organique.
TC 1983 – UAP. | Si le contrat est conclu entre deux personnes publiques, il est présumé administratif (sauf s’il ne fait naitre que des rapports privés). Le recours à un 2ème critère n’est pas nécessaire. | CE 1990 – BAS de Blénod-Lès-Pont-À-Mousson. | Exemple contraire à UAP : Un contrat est conclu entre deux personnes publiques mais ne fait naitre que des rapports de droit privé. C’est donc un contrat de droit privé qui ressort de la compétence judiciaire. | CAA 2007 – Commune d’Alet-Les-Bains. | Par principe (critère matériel), un contrat entre deux personnes publiques est administratif. Il en est différent si le contrat fait naitre des rapports de droit privé : telle est la nature du contrat conclu en l’espèce entre les deux communes. | TC 1963 – Sté entreprise Peyrot. | L’État a confié l’exploitation d’une autoroute à une personne privée qui a elle-même conclu un contrat avec un entrepreneur privé. L’objet du contrat étant la construction de l’autoroute, le TC le qualifie d’administratif (on délaisse le critère organique). | CE 1968 – Sté concessionnaire du tunnel routier sous le Mont-Blanc. | Extension de la jurisprudence Peyrot aux tunnels : l’objet du contrat a un caractère administratif. | TC 1972 – SNCF c/ entreprise Solon. | Mais le CE a refusé d’étendre Peyrot aux contrats portant sur la construction et l’entretien des lignes de chemins de fer. | CE 1961 – Leduc. | Théorie du mandat explicite. On a un contrat conclu entre deux personnes privées pour la reconstruction d’une église. Mais l’une d’entre elle agit pour le compte de la commune. La personne privée est donc transparente et s’apparente à une personne publique. | CE 1975 – Sté d’équipement de la Région Montpelliéraine. | Théorie du mandat implicite. Contrat conclu entre deux personnes privées pour un ouvrage public. L’une des deux reçoit des subventions par la collectivité publique. L’action en responsabilité