En France, en 2009, Nicolas Sarkozy crée une polémique en essayant d'imposer son fils à la tête de l'EPAD. Lui même prônant des vertus méritocratiques, va montrer, par son action, la persistance d'inégalités des chances et non l'existence d'une société purement méritocratique c'est à dire basée sur le mérite de chacun. L'envie d'une société méritocratique vient du souhait d'une ascension sociale de chaque individus ou, plus généralement, d'une mobilité sociale. La mobilité sociale est définie comme étant le déplacement des individus dans l'espace social . Ainsi, cet idéal méritocratique tant attendu est il atteint ou, au contraire, ne freine t-il pas la mobilité sociale ? Nous allons voir dans un premier temps que la quête d'égalité des chances à pour objet de limiter les inégalités scolaire mais nous verrons par la suite qu'elle présente des effets pervers dans la société française.

Nous allons voir dans un premier temps que l’école à pour but objectif une société basée sur le mérite mais par la suite que l'école n'y parvient pas entièrement malgré une massification scolaire importante. L'idéal méritocratique souhaité par les sociétés aujourd'hui va reposer sur l'égalité des chances a l'école car il n'y « pas d'autre chances que celles que donne l'école » pour les individus (document 2). Ainsi l'école va avoir un rôle socialisant et éducationnel. Depuis longtemps, l'école va permettre, par différents moyens d'accéder à un idéal méritocratique.
Elle va premièrement permettre à l'individu de s'intégrer et se constituer un capital social. C'est dans cette optique que l'école va alors assurer en majeur partie la socialisation secondaire des individus (DURKHEIM) en inculquant normes et valeurs de la société (dont valeurs méritocratiques) ou lorsque les individus vont interagir avec leur groupe d'appartenance ou un groupe de référence. Deuxièmement, l'école va permettre de développer un capital humain (BECKER) nécessaire au développement de la société.