b. « Vivable ». Gérer la Nature pour se nourrir :
Pour se nourrir, les ressources naturelles utilisées sont multiples (eau – sols – espèces végétales et animales) et ont leurs propres déterminants physiques qui ne peuvent être ici étudiées en détail comme pour l’eau.
i. L’agriculture ; un aménagement performant :
• Les civilisations « chasseurs – cueilleurs » ayant presque toutes disparu depuis des milliers d’années, cet aménagement qu’est l’agriculture est si ancien qu’il a abouti à une forte anthropisation des paysages :
Irrigation
Défrichements – amendement des sols
Domestication – sélection des espèces (OGM voire transgénèse).
• L’agriculture à l’âge tertiaire est presque devenue « hors-sol » :
Fin du paysan : gardien de terre, chauffeur qui vont acheter se qu’ils mangent au supermarché
Schéma I.A.A.
Fin des saisons et des terroirs : E.g. : Vallée d’Alméria [Sol artificiel = fumier (chaleur, nourrissant), sable de mer par dessus (calorifique et filtrant) + serres (protège des vents coulis descendant de la montagne) + intrants (engrais, semence, phytosanitaire) + irrigation] = 15 jours de moins [+ main-d’œuvre marocain à 30-35 € / j.]. // Modification de la géographie culinaire.
Fin de la polyculture ; spécialisation des espaces (monoculture) : (E.g. Elevage en batterie du porc breton avec céréales d’Aquitaine), et fin des stratégies locales ; elles se développent parfois à l’échelle du monde (E.g. : Bourse de Chicago – Satellites américains qui évaluait la production céréalière pour adapter l’emblavage – landgrabbing…)
 Finalement la géographie agricole semble parfois plus être la géographie des transports (donc des marchés) que la géographie des conditions naturelles [E.g. : implantation de la « ferme des mille vaches » dans l’Oise et unité de production de 250 000 poules pondeuses dans la Somme en connexion avec une partie de le Dorsale européenne].1
Visionnage du film Je mange donc je suis, 2008
On retrouve la spécialisation, la mondialisation… Quels