Depuis notre enfance, nous sommes confrontés à des difficultés. Qu’elles soient psychologiques ou physiques, peu importe, il faut essayer de les surmonter. Comme le disait Madame Blanchecotte : « Il est utile d’être jeté par terre, les pierres qui nous ont blessés, nous ont rendu service ». Cette affirmation est-elle toujours valable ? S’il est vrai que se relever après un échec semble surmontable, l’accumulation de ceux-ci risque de provoquer l’effondrement de nos capacités à réagir. La gravité des situations engendrent également des réactions différentes.
Qui n’a pas été soumis à une épreuve qu’il a eue difficile de gérer ou de réussir. Tout d’abord, il y a la peur de l’échec qui peut empêcher d’être totalement efficace, puis il y a nos propres compétences face à cet obstacle. Prenons par exemple, le passage ‘un examen scolaire. La peur de rater peut embrouiller notre mémoire. Ensuite, le manque d’étude peut également s’ajouter à notre difficulté. L’échec de cet examen nous amène peut être à revoir notre manière d’envisager ce type d’épreuve. Si cet échec nous apporte une plus grande maturité dans l’apprentissage. Alors on pourra considérés qu’il nous aura rendu service malgré la déception d’avoir raté.
Par contre, en est-il de même lorsqu’une personne subit de manière répétée des déceptions, des traumatismes psychologiques ou physiques. La vie de certains est marquée par une succession d’humiliation dont ils ne se sortiront pas indemnes. Combien d’enfants subissent des vexations incessantes soit de tierce personnes voire parfois même de leurs proches. Prenons l’exemple de filles « grosses » qui se rendent dans des fast-foods ou simplement qui ont un bon appétit. Elles se font humilier par des grossièretés du genre « eh la grosse vache », « oh le thon », « eh la pouf ». Psychologiquement, beaucoup d’entre elles subissent une perte de confiance qui ne pourra peut être jamais être récupérée. Peut-on alors dire que ces difficultés leur auront rendu service