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Cela sur plusieurs points :
1. SANS le consentement de ses parents
Désormais, la jeune femme marocaine promue au mariage, peut se marier librement, sans l’autorisation de son père : la règle qui soumettait la femme à la “wilaya” dans le mariage, à la tutelle d'un membre mâle de sa famille, que ce soit un père, un frère ou un oncle fait partie du passé ! On ne fait plus appel aux douze témoins au cas où la jeune fille n’a pas pu avoir son tuteur...
Plus, elle peut procéder au mariage SANS le consentement de ses parents !
Mais, la fille promue au mariage peut, toutefois, mandater de son plein gré à cet effet, son père ou un de ses proches.
Conséquence : La femme marocaine peut actuellement se marier sans tuteur "wali".
2 UNE responsabilité partagée
La famille est également placée sous la responsabilité conjointe des deux époux et non plus sous l’unique responsabilité du mari.
Dans la famille : la femme= l’homme.
"L'obéissance de l'épouse à son mari ”, comme indiquait l'ancien code, a été remplacée par "l'égalité des droits et des devoirs de l'homme et de la femme au sein de la famille". Ce texte place notamment la famille sous la responsabilité conjointe des deux époux.
Conséquence : La femme devient majeure à vie ! Responsable, elle n’est pas sous la tutelle de son mari, comme elle ne l’est plus face à sa famille : elle peut se marier sans leur consentement...
3 La polygamie soumise à de très STRICTES CONDITIONS...
Bien que l’ancien texte donne au mari l’entière liberté de se remarier, deux, trois ou même quatre fois, ce droit lui est désormais limité par l’approbation du juge sous de très strictes conditions légales qui le rendent quasiment impossible.
Par ailleurs, la demande de l’autorisation de la première femme est demandée. La décision du remariage est laissée à la