Il n’est pas bon d’être malheureux, mais il est bon de l’avoir été.

Comment reconnaître le véritable bonheur lorsqu’il se présente à nous ? L’un des principes qui est assez répandu de nos jours nous enseigne que nous ne le reconnaissons pas, si nous n’avons pas connu le malheur avant. Cette idée ressemble beaucoup au proverbe Il n’est pas bon d’être malheureux, mais il est bon de l’avoir été, de l’écrivain français Antoine Combaud. Ensemble, ce principe et ce proverbe soulèvent plusieurs questions mais, en ce qui me concerne, la plus importante serait : Pouvons-nous être heureux sans avoir connu le malheur avant ?
Si être heureux signifie que l’on jouit du bonheur et que la vie nous est favorable, alors je ne vois pas pourquoi la vie ne pourrait pas nous être favorable si l’on n’a pas connu ou vécu le malheur avant. Plusieurs choses montrent qu’être heureux n’implique pas absolument le fait d’avoir été malheureux par le passé. Par exemple, si l’on regarde les jeunes enfants, ceux-ci sont naturellement heureux. Est-ce parce qu’ils ont connu plusieurs évènements fâcheux avant de jouir de leur petit bonheur ? Je ne pense pas. De plus, un autre exemple serait que, selon plusieurs experts, nous subissons la souffrance physique, mais nous choisissons la souffrance morale. Ce qui voudrait dire que le fait d’être heureux ou malheureux ne serait finalement qu’un choix de notre part.
En conclusion, le proverbe Il n’est pas bon d’être malheureux, mais il est bon de l’avoir été n’est pas le seul principe qui nous enseigne à reconnaître le véritable bonheur. Nous pouvons très bien choisir d’être heureux sans nous imposer le malheur avant, mais alors, pourquoi dit-on que Le bonheur n’ait du malheur et le malheur est caché au sein du bonheur ?

-♔ SASA.PIET