Il y a moins de sagesse à protester qu'à consentir
« Il y a moins de sagesse à protester qu’à consentir » Epictète
Pour commencer, qu’est-ce que la sagesse ? La sagesse désigne le savoir et la vertu d'un être. Elle caractérise celui qui est en accord avec lui-même et avec les autres, avec son corps et ses passions (vertus de tempérance, de modération et de justice), qui a cultivé ses facultés mentales, tout en accordant ses actes à ses paroles.
Dans sa vision populaire, la sagesse est attribuée à celui ou celle qui prend des décisions raisonnables, au prix de ses propres intérêts parfois.
« Il y a moins de sagesse à protester qu’à consentir ». Autrement formulée, cette phrase devient: " Il y a davantage de sagesse à approuver qu'à désapprouver." Question : Pourquoi? On peut commencer à y répondre à condition de bien peser les mots contenus dans cette phrase. Cette phrase d’Epictète nous amène à penser que la sagesse doit être moins protestée que consentie car la sagesse, comme le dit la définition, (la sagesse qui est, ici, une parole ou une action sage) est mûrement réfléchie par quelqu’un qui est en accord avec lui-même et avec les autres. Il n’y a donc pas lieu d’y protester car il s’agit d’un jugement droit, sûr et averti, d’une action qui a été réfléchie. Néanmoins, la sagesse doit être réfléchie et analysée sous différents points de vue pour ainsi se rendre compte si elle doit être protestée ou consentie.
Nous allons parler de tout cela dans notre raisonnement dialectique. Dans notre thèse, nous étudierons la sagesse qui doit être consentie. Dans notre antithèse, nous étudierons la sagesse qui doit être protestée. En conclusion, nous verrons que la sagesse doit être consentie, car elle est le fruit d’une réflexion profonde, mais que parfois, la sagesse paraît sage mais ne l’est pas.
La sagesse est présente partout, et plus souvent qu’on ne le pense. En effet, depuis des millénaires, les hommes se questionnent sur la sagesse, la bonne attitude à observer,…
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