Ilan halimi
Pendant 24 jours, il va subir la folie des hommes, piégé, séquestré, torturé à mort par ses geôliers, condamné d’avance pour le simple fait d’être juif.
Ses tortionnaires partent du principe que la communauté juive, c’est riche et solidaire.
Vénals, cruels, obsédés par l’appât du gain, ils vont s’acharner sur lui et en faire un martyr. Lui, c’est Ilan Halimi, il avait 23 ans et toute la vie devant lui.
C’est l’histoire d’une famille qui perd son enfant et d’un enfant qui perd la vie, à la base, une simple histoire de séduction qui finira par homicide après séquestration.
Nous sommes le 20 Janvier, ce soir, c’est Shabbat et Ilan n’est pas censé sortir, pourtant, c’est en toute innocence qu’il se rend au rendez-vous que lui a fixé l’appât, il ignore encore que c’est la mort qui l’y attend.
Nous sommes le 20 Janvier et son calvaire commence. De Sceaux à Bagneux, et de Bagneux à Ste Geneviève des Bois, Ilan ne cessera d’être transporté. En tout, plus d’une vingtaine d’individus était au courant qu’un jeune juif était détenu dans un immeuble de la rue Serge Prokofiev, et encore là, personne ne dira rien.
Aucun mot ne conviendrait pour décrire l’abominable atrocité des évènements.
Alors si la police avait correctement fait son travail, si les gens qui savaient ne s’étaient pas tus, et si … Comment tout cela ce serait-il passé ?
Pour commencer, Ilan, par un vendredi soir, par un soir de fête donc, n’aurait pas dû sortir, mais comme pour tout jeune de son âge, l’appel de la rue est plus fort que tout.
C’est donc dans le seul but de s’amuser qu’il quittera le domicile familial et se dirigera vers un café de la Porte d’Orléans, cette soirée, il n’est pas prêt de l’oublier, tout comme celles qui suivront d’ailleurs. Là-bas, il y retrouve l’appât, sympathise et histoire de « prendre un dernier verre », la raccompagne chez