Ile de france
Deux logiques se combinent : l'une concentrique (Paris, petite et grande couronnes) et l'autre sectorielle, liée à une division socio-économique opposant un Sud-Ouest aisé (avec des activités tertiaires de pointe) et un Nord-Est populaire, de tradition industrielle, qui s'oriente vers la logistique.
Si le centre se redensifie en gardant les jeunes actifs plus longtemps, ce sont les banlieues de la petite couronne qui connaissent la croissance démographique la plus forte car elles intéressent une partie des familles en quête de plus d'espace. Mais la périurbanisation gagne les régions voisines avec des situations contrastées entre des communes de la grande couronne qui décroissent et des communes rurales plus attractives.
Doc.1. Paris et sa banlieue
Il ne faut pas oublier que les terres agricoles et les forêts constituent 70 % de la superficie régionale et, même si l'étalement urbain provoque un mitage de ces espaces, les paysages périphériques restent attractifs. Ce riche patrimoine est très recherché, à l'image de la forêt de Fontainebleau qui est l'espace ouvert le plus fréquenté de France.
Les inégalités socio-spatiales sont très marquées dans la région parisienne avec de nombreux quartiers dits « sensibles », touchés par le chômage et l'insécurité et dans lesquels explosent parfois des émeutes, comme en 2005. Les transports sont révélateurs de ces inégalités car Paris reste le pivot des réseaux avec des liaisons entre banlieues insuffisantes.
C'est sur l'alliance entre Paris et sa région que doit se fonder le développement de l'Ile-de-France, car la région met les atouts de la capitale au service des espaces qui l'entourent ; en retour, ces territoires font profiter Paris de leurs atouts