Illettrisme
PISTES POUR LE CORRIGE DE LA SYNTHESE
Intro :
Ecrire = lent processus d’intégration de différents paramètres. Textes du dossier : très récents et tous postérieurs aux programmes 2002.
[caractérisation rapide des 3 textes]
En quoi les erreurs participent-elles, à l’école, du processus rédactionnel, du point de vue de l’élève et de l’enseignant ?
Autre formulation possible pour la problématique : Dans quelles mesures l’erreur est-elle partie intégrante des apprentissages de l’écrit ?
I – Caractérisation (ou définitions) de l’erreur en production d’écrits : de l’erreur à l’essai
a) L’erreur est le témoin des acquis scolaires de l’enfant (T 3) ; il faut amener l’élève à l’analyser (T 2)
b) L’erreur, quand elle ne concerne que le linguistique (T 3), ne permet pas à l’enfant de s’engager dans son texte ; or, il faut permettre à l’enfant de découvrir les fonctions de l’écrit (T1)
c) L’erreur, quand elle devient essai, témoigne de l’activité d’apprentissage, vers la réussite (T 2 )
II – Les conditions (ou « ingrédients ») du processus rédactionnel : apprendre à essayer pour réussir
a) Un préalable : l’engagement des élèves dans leurs écrits (T 1) et la prise en compte de la difficulté (T 3)
b) Savoir différencier les natures d’erreurs ; savoir différer, par exemple, les corrections orthographiques (T 3) ; mettre en confiance les élèves osant peu l’écriture (T 2)
c) Réussir = avoir essayé plusieurs fois, sans crainte ; on recherche alors l’essai, pour viser la réussite (T 2)
III – Pistes pour le travail en classe : intégrer le devoir d’essai
a) Oser donner la parole aux enfants : citation de Ferreiro ; métaphore de l’auto-école (T 2), pour faire de l’erreur un essai
b) Mettre en avant la fonction communicationnelle de l’écrit (T 3), mais aussi différencier les tâches d’écriture, en permettant à l’élève de s’inscrire dans un projet (T 1)