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On considère le 19e siècle comme l'âge d'or de la nouvelle française. Au 20e siècle, il y a des nouvelles, mais pas de nouvellistes: La plupart des meilleures nouvelles est écrite par des romanciers, des auteurs du théâtre ou des poètes (à quelques exceptions près, comme Marcel Arland, Marcel Aymé et Paul Morand). Le 20e siècle ne comporte plus de "grands maîtres" à l'instar de Mérimée et Maupassant dont le nom est étroitement associé à cette forme particulière de fiction. Cependant, il existe des écrivains de talent qui se veulent avant tout pour des "nouvellistes", comme Daniel Boulanger, Anna Gavalda, Châteaureynaud, ... et Annie Saumont. Annie Saumont est reconnue comme la grande référence du genre (avec plus de 200 nouvelles publiées dans une douzaine de recueils, et récompensée par plusieurs prix dont le Prix Goncourt en 1981, le Prix de la nouvelle de la Société des Gens de Lettres en 1989, et le Grand Prix de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre), son écriture et son style influencent l'écriture de nouvelles chez d'autres nouvellistes français. Néanmoins, le nombre des recherches faites sur ses oeuvres est bien modeste. Parmi les "nouvellistes" du 20e siècle comme Paul Morand, Marcel Arland, Marcel Aymé, Jules Supervielle, Julien Gracq, Mandiargues, Jean Giono, Raymond Queneau, Michel Tournier, Alain Robbe-Grillet, J.M.G. Le Clézio, Daniel Boulanger et Châteaureynaud, (et les autres comme: Andrée Chedid, Anna Gavalda, Michèle Gazier, Marguerite Yourcenar, Hélène Lenoir, Fabrice Patant, Pascal Gautier, Marcel Schneider, Eric Holder, Serge Joncour, Vincent Ravalec, Pierre Autin-Grenier, Marie-Pascale Huglo, Virginie Reisz, Michèle Sigle et Gaëtan Brulotte), Annie Saumont a une place particulière connue comme: la poétesse du quotidien. Elle est l'exploratrice de la poésie dans la vie quotidienne: les "aventures" et les hommes communs. Son originalité se révèle quand on compare