Frieidrich reçois un journaliste de la revue des deux mondes et commente avec lui le voyageur au dessus de la mer de nuages.

Journaliste: Bonjour Mr. Frieidrich, merci de m'accueillir aujourd'hui pour parler de votre chef d'œuvre Le voyageur au dessus de la mer de nuages.

Mr. Frieidrich: Bonjour, ce sera un plaisir pour moi de vous parler de mon tableau.

Journaliste: Tout d'abord, dans le titre pourquoi parle-t-on d'un voyageur ?

F: Le voyageur exprime une découverte de l'inconnu, des mondes nouveaux que l'on peut apercevoir au dernier plan. Je voulais que mon tableau donne des idées de voyage, de mouvements.

J: De mouvements ?

F: Oui, ici il y a deux sortes de mouvements ascensionnels représentés dans ce tableau: le premier est celui de l'esprit et le deuxième est celui du corps du personnage. En effet il est placé en haut d'un rocher, donc il domine la vie d'ici bas, mais en même temps il est extérieur au monde qu'il contemple dont il est exclu.

J: cet solitude me rappelle un très beau poème de Lamartine « l'isolement ». Ne vous en êtes vous pas inspiré ?

F: Non, à vrai dire je me suis aidé de Nerval « Sylvie ». A un moment l'auteur évoque une tour d'ivoire qui est dédiée aux poètes, qui leur permet de monter toujours plus haut et donc pour s'isoler de la foule. Ils respirent l'air de la solitudes tout comme le voyageur qui est seul face à l'immensité du paysage. Si je peux appeler cela un paysage.

J: N'est ce pas un paysage ?

F: Et bien, nous avons là à faire a un paysage état d'âme comme dans Chateaubriand, « René » c'est à dire que la nature est en accord avec l'état d'âme du personnage. Les éléments du paysage représentent les sentiments de l'homme. Le brouillard, le flou que l'on voit, expriment les doutes du personnage. Les couleurs sont dans les tons de gris et bruns, se qui fait penser au calme, à la sérénité, à la tristesse, à la mélancolie mais aussi au deuil.

J: Intéressant, parlez moi un peu de ce fameux