Immigration italienne avant 1914
Au cœur de l’âge industriel, à la fin du XIXème siècle, la France connait une vague migratoire européenne principalement issue des pays limitrophes.
A cette époque, ce pays accueillera donc essentiellement des belges, des italiens réciproquement au nombre de 323.000 et 330.000 entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème siècle.
Face à ce bouleversement démographique et social, l’opinion publique française réagit de différentes manières….Nous nous intéresserons plus particulièrement au cas de migrations italiennes. Nous étudierons donc dans un premier temps, la place qu’occupent les immigrés dans la société puis leur intégration et dans un second temps comment les immigrés italiens sont perçus dans la société française.
A partir de la fin du XIXème siècle, la France est devenue un véritable modèle d’immigration fondée sur le recrutement sélectif d’une main d’œuvre destinée à réalimenter certaines branches comme celles de l’industrie, des transports…toutes les branches qui caractérisent un pays industrialisé.
C’est ainsi que les italiens s’intégreront dans le monde du travail et plus particulièrement dans le secteur minier et ouvrier. Les italiens sont présents notamment dans la construction de réseaux ferrés et routiers et le seront davantage suite à la mise en place du plan Freycinet en 1878 qui consistait à développer de nouvelles voies et à améliorer la circulation de la population au travers des différents cantons.
Les italiens sont ainsi très présents dans ce domaine et contribuent ainsi au développement économique de la France.
Les immigrés sont aussi moteurs dans le secteur de l’industrie alimentaire et textile de manière moins importante.
Certaines familles ouvrent des petits commerces tels que des boulangeries ou charcuteries ou encore des ateliers et magasins de couture. Ils répondent ainsi à la demande et aux besoins de la population.