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Le métier d’agent immobilier est à la fois difficile et confortable : une vente peut vous faire vivre pendant un mois mais les efforts pour y arriver peuvent être énormes.
En France, les agents immobiliers traitent environ 60% des transactions. Selon l’ANIL, les coûts de transaction représentent 6,5% à 7% si la vente est directe en France alors qu’ils sont seulement de 4,2% en Allemagne, 2,5% en Italie, 1,9% en Angleterre, 1,5% au Danemark pour une transaction de 250.000 euros.
Focus sur une profession mal connue.
- Racontez-nous votre parcours. Comment l’idée de devenir agent immobilier est-elle apparue ?
J’ai longtemps “fait” de l’immobilier avant d’en faire une activité professionnelle, à titre privé, puis en traitant des opérations pour des clients lorsque j’étais conseiller en patrimoine.
Un jour, je mets en ligne mon CV pour un poste dans l’immobilier, et voilà, recruté de toute urgence par un grand réseau (C21).
C’était en 2005, donc ça a bien marché évidemment. J’ai changé d’agence et de réseau plusieurs fois, car il est quasiment impossible de rester longtemps commercial dans la même agence, à cause des méthodes de management et du turn-over.
- Combien de temps avez-vous fait ce métier?
4 ans, surtout en vente, un peu en location.
- Pourquoi la vente ? Un choix ?
Oui, la location c’est de l’abattage ; pour que ce soit rentable il faut en faire beaucoup, c’est harassant, et absolument inintéressant pour un commercial payé à la commission (trop de temps pour trop peu d’argent) ; d’ailleurs la plupart des agences qui en font prennent un salarié à plein temps dédié exclusivement à la location, c’est mieux pour l’agence et pour le salarié.
- Qu’est-ce qui vous a plu dans le métier?
Ce qui plaît : lorsqu’une vente se fait, c’est le montant parfois incroyable que l’on va