Immobilier au maroc 2010
Que se passe-t-il dans l’immobilier ? Depuis quelques semaines, notaires et banquiers et les quelques promoteurs qui ont bien voulu l’avouer s’inquiètent de la baisse du rythme des transactions. «Au cours des trois derniers mois, j’ai traité 50% de dossiers en moins qu’auparavant», laisse tomber, dépitée Samira Chekroun, notaire à Casablanca. Ses propos ont un écho auprès d’une bonne douzaine de collègues de la métropole, de Marrakech, Tanger et Rabat. «Je viens personnellement de visiter un appartement près du boulevard du 2 Mars. Mais on demande 15 000 DH le m2. C’est trop, même pour un notaire, population censée être financièrement à l’aise. L’offre est en totale inadéquation avec la demande», poursuit Me Chekroun. Pas de surprise, tous les observateurs du secteur font ce constat depuis plusieurs semaines. En clair, le marché traverse une zone de turbulences.
Textile, Immobilier, Hôtellerie, ces secteurs dont les banques se méfient
Textile, promotion immobilière et tourisme figurent en haut de la liste des secteurs à risques.
Pour l'immobilier de luxe, les banques exigent désormais un apport personnel plus consistant et des garanties de commercialisation solides.
Pour le textile, elles adossent systématiquement les lignes de crédit à la garantie de la CCG dans le cadre du plan de soutien.
Les projets hôteliers, fortement consommateurs de capitaux, sont scrutés à la loupe.
Le constat est unanime chez les entreprises. Les banques sont de plus en plus regardantes quant à l’octroi de nouveaux crédits. Et ce n’est pas seulement parce que leurs ressources s’amenuisent comme peau de chagrin, mais aussi du fait que les incertitudes liées à l’environnement des affaires augmentent le niveau de risques dans certains secteurs surtout ceux qui ont été les premiers à subir les effets de la crise. Il s’agit particulièrement de la promotion immobilière, entre autres le segment du haut et