Immoralité
On commence peut-être à comprendre que la nature qui devient est innocente: si nous supposons à tort un libre arbitre à l'homme, alors l'homme suit aussi la nature.
Nous supposons - Nous mettons en l'homme une volonté de nuire, une décision consciente de faire le mal, de faire ce qui n'est pas conforme aux principes de la morale. Ainsi, nous lui faisons supporter une culpabilité. Si nous n'accusons pas la nature alors que nous jugeons l'homme, c'est que nous les distinguons: l'une est dépourvue du libre arbitre, elle est nécessaire, l'autre est doué d'un libre arbitre.
C'est une erreur - Remarquez que ce n'est pas une faute: on se trompe parce qu'on ne sait pas, c'est un défaut de perspicacité sur le plan de la connaissance.
Même pas - Pour qu'un jugement soit valide, il faut qu'il soit universel dans le temps et dans l'espace. Ce qui se contredit n'a aucune valeur absolue, il dépend des circonstance, et change selon l'utilité. A la fin du texte