Impact de la politique de motivation sur la performance du personnel
Si les jeux de pouvoir constituent l’un des éléments essentiels que tout manageur doit prendre en compte dans son activité quotidienne, la motivation des individus dans leur tâche est très certainement déterminante.
En effet, à quoi peut bien servir l’élaboration d’une structure organisationnelle complexe, la mise en place des procédures de spécialisation des tâches et le choix des mécanismes de coordination, si les personnes chargées de les utiliser et de les respecter ne sont pas motivées pour le faire ?
Garantir que les individus soient motivés dans leurs tâches et que leurs comportements correspondraient effectivement à ce qui est attendu est l’une des préoccupations fondamentales du manager.
Rien ne sert de prendre des décisions, d’élaborer des stratégies pertinentes et de concevoir des solutions innovantes si les individus chargés de les mettre en œuvre s’y opposent par manque de motivation.
Depuis le début du XXéme Siècle, la motivation fait l’objet de nombreux travaux qui ont permis d’enrichir progressivement une vision au départ sélectif. Avant d’en restituer la complexité, on a longtemps abordé la motivation au travail en évoquant dans une perspective universaliste des problématiques simples liées par exemple aux gains économiques, aux récompenses, à un éventail de besoins fondamentaux. Aujourd’hui, on estime que le processus motivationnel regroupe à la fois des caractéristiques individuels des acteurs sociaux (leurs exigences personnelles, leur niveau d’aspiration, leur image d’eux-mêmes etc.) et aussi des spécificités du système ambiant (à travers le contexte organisationnel, la structure des tâches, la culture interne…etc.).
La motivation des ressources humaines est indéniablement un facteur fondamental de la réussite de l’entreprise. La motivation dynamique des conduites humaines est en effet un thème incontournable dans la vie des organisations quel que soient leur taille et leur secteur d’activité. C’est d’autant plus vrai que