Impact positif d'une hausse des po sur l'économie
La hausse des PO est considérée comme une politique conjoncturelle (c'est-à-dire une politique de relance à court-terme) Elle est appelée politique fiscale. La politique fiscale que prévoit le gouvernement de François Hollande pour 2013 à pour but de réduire le déficit public. La hausse des impôts est inéluctable avec le poids du déficit public en France et la pression des marchés financiers sur le taux de remboursement de la dette française L’objectif d’un gouvernement qui mène une politique fiscale est de maintenir les 4 équilibres du carré magique (croissance, stabilité des prix, emploi et équilibre extérieur).
Lorsque l’on cherche à résorber les déficits publics, on s’oriente le plus fréquemment vers la fiscalité. L’Etat Français a donc fait le choix d’accroître les recettes fiscales tout en opérant une restriction budgétaire des dépenses constantes pour réduire son déficit public. En effet, une hausse des impôts se traduit quasi-instantanément par un accroissement des recettes fiscales. Ainsi, si l’Etat n’augmente pas ses dépenses, le supplément de recettes peut venir combler une partie du déficit.
Ce raisonnement n’est valable qu’à court terme, dans le cadre d’une politique conjoncturelle.
Il faut également prendre en compte les répercussions à moyen et à long terme (politique structurelle) d’une telle politique. Les entreprises et les ménages ne sont pas indifférents aux hausses d’impôts et adaptent leurs comportements en conséquences, ce qui n’est pas sans effet sur les recettes fiscales.
Par conséquent, augmenter les prélèvements obligatoires doit se faire prudemment. L’Etat doit s’interroger sur le ou les impôts qui doivent être augmentés pour améliorer son solde budgétaire. En effet, tous les impôts ne touchant pas les mêmes catégories d’agents économiques ou les mêmes opérations, leur modification doit logiquement avoir des résultats contrastés sur les déficits.
Le gouvernement