Impact régionalisation
Performance du secteur bancaire à fin décembre 2011
Commentaire
Croissance des dépôts (+5%) identique à celle de 2010 mais niveau toujours plus faible que la croissance historique récente en raison notamment du déficit de la balance des paiements et la progression de la monnaie fiduciaire (+9% en 2011 et +6% en 2010).
Commentaire * Croissance des crédits en 2011 (+10%) grâce au maintien d’un niveau soutenu de demande des ménages et des entreprises.
* Amélioration du taux de contentialité du secteur à 4,9% contre 5,1% en décembre 2010
* Ratio de transformation (Crédits/Dépôts) de 104% en 2011 (99% en 2010 et 73% en 2005)
* Accès croissant des banques aux marchés financiers : croissance en 2011 de +8% des encours de dettes subordonnées (21,2 Milliards DH à fin 2011) de et de +28% des encours de certificats de dépôts (57,8 Milliards DH à fin 2011).
Cette régionalisation escomptée n’est pas un simple aménagement technique ou administratif. Elle traduit plutôt : * Une option résolue pour la rénovation et la modernisation des structures de l’Etat et pour la consolidation du développement intégré.
* Plus de légitimité démocratique, plus de pouvoirs pour les présidents des conseils régionaux, telles sont deux des orientations phares du projet de régionalisation avancée.
Le processus de régionalisation n'est pas nouveau: il est en maturation depuis 1976. C'est l’occasion pour la monarchie de démontrer que son projet de règlement du problème du Sahara est le seul viable.
Celui-ci consiste à proposer une large autonomie à cette région. S'il s'inscrit dans le cadre plus vaste de la régionalisation, il pourrait être mieux accepté et plus rapidement entériné. En facilitant la coopération décentralisée - notamment avec les collectivités territoriales algériennes - il permettrait ainsi de mieux faire barrage au Front Polisario (soutenu par l’Algérie) qui réclame l'indépendance du Sahara marocain.
Dans