Impacts psychologiques du divorce chez l'enfant.
Le divorce, même s’il vient concrétiser une situation préalablement conflictuelle, naturellement ressentie par l’enfant, va officialiser la rupture parentale et consacrer l’éclatement de la famille. La rupture de cette unité biologique et affective est source de traumatismes psychiques chez l’enfant et ce, d’autant plus intensément, qu’il survient à des moments clés de son développement. Dans bien des cas, l’enfant tend à se protéger contre cette situation traumatisante en présentant des conduites réactionnelles pouvant être pathologiques. Dans la mesure où le divorce des parents entraîne l’éclatement de la famille, donc l’explosion des points de repère et la disparition momentanée des balises du développement, il constitue une expérience vécue à risque traumatique pour l’enfant, va être suivi d’une première phase adaptative où l’angoisse prédomine avec les symptômes de déni, d’agressivité, de dépression et d’une deuxième phase où l’enfant tente de contrôler son angoisse. Durant cette période, l’enfant met en place des mécanismes d’adaptation qui peuvent être fonctionnels, c’est à dire permettant à l’enfant de poursuivre son développement de manière harmonieuse ou, au contraire, des mécanismes d’adaptation non fonctionnels avec apparition de divers symptômes tels que plaintes hypochondriaques, inhibition scolaire, trouble du sommeil, décompensation névrotique ou psychotique, etc.
Plus que le divorce, la nature de la mésentente parentale et la place de l’enfant au sein du conflit influenceront son évolution.
Article 1
FACTEURS INFLUENCANT L’ADAPTATION DES ENFANTS AU DIVORCE PARENTAL
Les conséquences d’un divorce sur l’équilibre psychoaffectif d’un enfant sont difficiles à évaluer étant donné la multitude de facteurs pouvant intervenir. Ces facteurs sont complémentaires et se potentialisent l’un l’autre.
L’âge de l’enfant
La rupture du cadre de vie, l’éloignement d’un des parents, l’incertitude sur l’avenir immédiat concourent à l’émergence de