Impresssionisme
L'impressionnisme :
Les impressionnistes refusaient les conventions classiques et la peinture d'atelier officielle. Ils peignaient en plein air et leurs sujets n'étaient ni mythologiques, ni historiques, ni religieux. Ils devinrent les peintres du quotidien, des " impressions " de la nature. Et justement parce qu'ils peignaient en plein air et non en ateliers exposés à une froide lumière, leurs couleurs étaient plus vives, plus claires et lumineuses, les ombres elles-mêmes se coloraient, les visages étaient parsemés de reflets ensoleillés, tandis que les contours devenaient plus flous, plus imprécis. C'est cette vie nouvelle donnée à la couleur par la lumière qui fait le charme des toiles impressionnistes.
Le 15 avril 1874, une trentaine de peintres exposent leurs oeuvres dans l'atelier de leur ami, le photographe Félix Tournachon, plus connu sous le pseudonyme Nadar, au 35.
Nombre de ces peintres d'avant-garde ont déjà participé onze ans plus tôt au «Salon des Refusés» autour d'Édouard Manet, avec le soutien éclairé de Napoléon III.
Ils se singularisent entres autre par une nouvelle technique picturale qui donne la primeur aux effets de lumière.
L'atelier de Nadar reçoit la visite d'un certain Louis Le Roy, critique du journal Le Charivari. Il ironise sur ces artistes qui se détournent de la manière académique en vogue sous le Second Empire et au début de la IIIe République. Il intitule son article «L'exposition les impressionnistes», d'après le titre d'un tableau de Claude Monet, Impression soleil levant (1872), qui fait partie de l'exposition.
Prétendant ridiculiser les exposants, le critique écrit : «Impression, impression, j'en étais sûr. Je me disais aussi, puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression là-dedans».
Claude Monet
Entré en gare st Lazare
Monet saisit sur le vif l'atmosphère bouillonnante qui, tour à tour, estompe ou souligne la charpente métallique et la verrière de la marquise, le tracé des