Sujet : Montrer comment de façon implicite et explicite « contraintes » et « inégalités » structurent la société. Sur un peu plus d'un siècle, l'Etat-providence et la consommation de masse aidant, l'accès aux principaux biens et services s'est considérablement élargi, égalisé. Par exemple, le taux de scolarisation à 15 ans en France à spectaculairement progressé sur un siècle : très faible à l'époque des lois Jules Ferry (1881-1882) qui instauraient le scolarisation gratuite et obligatoire de 6 à 11 ans, il passe de 54 % en 1958 (à la veille du prolongement de l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans) à 100 % aujourd'hui. Une contrainte sociale chez Durkheim est ensemble de normes et de valeurs qui déterminent les comportements sociaux des individus et des groupes sociaux. L'idée de contrainte sociale est inhérente aux faits sociaux tels que les définit Durkheim. La contrainte sociale résulte de l'intériorisation des normes et des valeurs par les individus au cours du processus de socialisation. Elle résulte aussi de diverses procédures de contrôle social qui récompensent les individus qui se conforment aux attentes de la société et sanctionne les autres. Une inégalité sociale est une différence qui fait l'objet d'une hiérarchisation au sein d'une société donnée. Elle repose sur un jugement de valeur, socialement produit, subi par un individu ou un groupe social. On ne parlera pas ainsi d'inégalités sociales pour désigner les différences relevant de la « nature », sauf si celles-ci conduisent à une discrimination, une stigmatisation ou un étiquetage. Selon Yannick Lemel, « une inégalité est une différence de situation qui est perçue par tous, ou du moins par une partie suffisante de la population, comme intolérable. Or, les idées sur ces sujets évoluent au cours du temps, ne sont pas les mêmes d'un pays à l'autre ou d'une civilisation à une autre, et les sociologues n'échappent pas aux mouvements généraux de l'opinion qui, d'une différence jusqu'alors «