Incipit de la condition humaine
* L’incipit sert à introduire l’histoire (lieux, temps et personnages). Il a une fonction informative, et sert à créer une attente.
La première information donnée est la date, elle est très précise. C’est une date historique : début de la révolution en Chine. Cela fait un peu comme un reportage, il y a l’heure ou l’acte criminel de Tchen s’est déroulé. On est dans une grande ville « embarras de voitures » etc et dans une ville tropicale « moustiquaire ». Il y a deux lieux, un intérieur et l’autre extérieur. Le personnage principal est Tchen, il est d’origine chinoise. Ce personnage doit tuer quelqu’un. Ce meurtre ne nous est pas expliqué, nous savons juste que c’est un acte difficile car l’homme dort. Tchen ne peut voir que son pied, il n’a pas vraiment d’identité. Tchen voudrait voir le corps de l’homme. Il doit le tuer pour sa cause. Les émotions sont contradictoires. Il y a beaucoup d’interrogations, d’exclamations -> marque sa motivation. Il y a une grande précision grâce à la description pourtant nous n’avons pas les informations habituelles que l’on trouve dans l’incipit. Nous sommes plongés dans les évènements. L’atmosphère est angoissante. Point de vue -> Le narrateur est intérieur ou extérieur. La focalisation est interne et externe. Elle peut changer au cours du roman. Malraux varie les points de vue pour créer un malaise. Nous sommes impuissants devant ce meurtre.
Conclusion : L’incipit nous montre une originalité technique grâce aux points de vue qui montre la complexité de Tchen sans intermédiaire. On perçoit sa souffrance, on entre dans sa conscience. Il est angoissé car il doit tuer dans les meilleures conditions et il a peur de ne pas pouvoir le faire. Le texte prend une dimension tragique, accentuée grâce à la perception