lL'ÉTRANGER : INCIPIT DE L'ŒUVRE
ALBERT CAMUS
Albert Camus est né en Novembre 1913 en Algérie, et mort Janvier 1960, est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge et nouvelliste français. Il est aussi journaliste militant engagé dans la Résistance française et dans les combats moraux de l'après-guerre En 1957 A.Camus à reçu le prix nobel de la littérature. Et l'Etranger à été écrit en 1942.
I. Une écriture désincarnée I1. Première personne et le temps de l'écriture I.2 Absence de description
II. Un personnage lui aussi désincarnée II.1 Une indifférence total I2. La lucidité
I.1 Omniprésence du « je », marqueurs temporels « aujourd'hui » ; « hier » ; « demain »... font tendre le texte vers le journal intime. On apprend son nom par l'allusion à celui de sa mère prononcé par le directeur de l'asile. On devine que l'action se passe à Alger d'où l'illusion du journal intime.Le premier malaise arrive rapidement. Une succession d'évènements très brève, car les faits sont consignées de la façon la plus épurée possible. Absence frappante de mots de liaison ( asyndètes ) qui crée l'illusion d'une succession d'actions mécanisées. « l'asile est à deux km. J'ai fait le chemin à pied. J'ai voulu voir maman tout de suite. »
I.2 Les personnages ne sont pas décrits. La mère décédée ne fait l'objet d'aucune description, alors qu'elle est au centre de la narration. Le parton, Céleste, Emmanuel, le concierge, le militaire sont réduits à leurs simples prénoms ou fonction et à leur propos. Seul le directeur de l'asile est légèrement décrit. Les lieux ne pas non plus décrits. Donc les actions n'en prennent que plus d'importance car le récit se concentre sur leur enchaînement. La personnalité des personnages est passé sous silence, il n'y a aucun signe de psychologie.L'étude des temps et personnes