incipit le père goriot
Introduction : Habitué à des milieux luxueux, l'homme est devenu allergique aux dégoûts ; c'est ce que nous allons voire après avoir étudié ce texte. C'est un extrait de « Le père Goriot » écrit par Balzac en 1834. Ce livre est un livre réaliste car l'auteur retranscrit et dénonce les défauts de la société en créant un espace proche du réel. Comment l'auteur parvient-il à provoquer le dégoût chez le lecteur en décrivant deux lieux et un personnage ? Comment l'incipit produit il bien sa fonction ? Nous allons parler dans un premier temps de la description misérabiliste à l’extrême suivit d'un pacte de lecture implicite et enfin de la philosophie de l’existence.
I) Une description misérabiliste à l’extrême
1) Description ordonnée et minutieux Le narrateur commence cet extrait en dérivant l'odeur de la première pièce en liant cette odeur à la pension « Cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue (hyperbole), et qu'il faudrait appeler l'odeur de pension ». Il décrit l'odeur en utilisant des gradations « elle sent le renfermé, le moisi, le rance » ce qui nous donne l'impression que plus on respire ce poison plus nous allons mal. D'ailleurs juste après cette gradation il y a une autre gradation qui nous donne les effets du poison « elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les vêtements ; elle a le goût d'une salle où l'on a dîné ; elle pue le service, l'office, l'hospice. ».
Mais après avoir décrit l'odeur, l'auteur dit ironiquement que c'est un « salon élégant et parfumé » comparé à la salle à manger ; donc il fait une autre gradation en décrivant une horrible odeur puis en décrivant une pièce encore pire que l’odeur.
Donc sa nous prouve que l'auteur a ordonné les descriptions dans son texte en les classant du meilleur au pire pour nous donner un effet d'amplitude, plus on s'enfonce dans la pension plus on se sent mal et plus nos sens sont chamboulé.
2) Description sensitive L'auteur