Incipit le soleil des scorta
Pb : Comment cet incipit nous plonge-t-il dans l’univers du roman ? I. Les lieux. a) Un lieu privé de vie. * Les lieux sont soumis au soleil du mois d’août : 1ère phrase : 2 éléments. Puissance du soleil. Symbolique ambivalente : descend chaque nuit au royaume des morts : il peut amener avec lui des hommes, et en se couchant les mettre à mort, il peut guider les âmes à travers les régions infernales et les ramener le lendemain, avec le jour à la lumière => lié à la mort. Or, il est aussi lié à la vie et au bien, à la vie (cf. Appollon). Ici, on nous annonce le meurtre : le soleil agit comme une arme qui peut « fendre la terre ». Absence de vie soulignée par le silence et l’absence d’air (3-4). Personnification « le mois d’août », mois le plus chaud, comparé à un seigneur.
Champ lexical du feu.
Légende qui met en valeur la puissance du soleil « le soleil l’avait rendu fou » : dans le roman, on dit que les Scorta sont tous plus ou moins fous. * Un lieu arride. L6 à 10 : anaphore « impossible de croire », insiste sur l’invraisemblance de la présence d’eau en ces lieux. Chp lex de l’aridité : « ciel sec », « chemin de poussière », « rocailles pointues » …La terre est soumise : l11. * La mer, n’est plus un élément aquatique, mais un miroir qui renforce le soleil (l34-35). C’est une mer inerte, presque morte « immobile, brillante de chaleur » b) Le village. * « au bout du monde », « la dernière colline du monde » + Champ lex du désert : paysage si désertique, rues désertes, plongé dans la mort. * Personnification du village dans les paroles de Luciano : l48-49 => on est dans un conte. * Village typique du sud : rituel de la sieste, légende, village blanc, région des Pouilles (+ jeu de mot : « rues pouilleuses »); mais aussi, décor de western, désertique, volets clos (l65 à 67) II. Un personnage énigmatique. 1. Un personnage obstiné. * Point de vue externe : le narrateur décrit