Incipit sur un atelier imaginaire
Maxime
2nd2
Note
L’atelier de mon frère ne ressemblait à aucun des autres. Longtemps j’ai cru, que mon frère cachait un secret pour être devenu un artiste reconnu. Pour en avoir la certitude je m’y étais rendu un soir d’hiver. Au crépuscule. Le brouillard avait pris place petit à petit, assombrissant ainsi la nuit et la rendant inquiétante. Je n’étais plus très loin, je savais que je m’en approchais, il faisait froid, un vent glacial fouettait mon visage… Je continuais mon chemin, enfin l’atelier m’apparu !!
L’atelier s’apparentait à une vieille masure, l’état délabré m’étonna quelques peu .Elle était là, située en plein milieu de cette forêt dense celle-ci la cachait presque en totalité, cela malgré l’absence des feuilles liée à la saison. En laissant les fenêtres ouvertes, peut-être la forêt se serait-elle autorisée à y pénétrer ?
Je ressentais en cet instant un sentiment d’émerveillement de quiétude et d’étrangeté à la fois.Je m’avançais comme un enfant pris en faute, désireux d’entrer et de découvrir quelque chose qui allait changer ma vie. Mon cœur, battait la chamade, je poussais cette porte, un grincement se fit entendre et résonna jusqu’au cœur de la forêt. J’étais là, je ne pouvais plus reculer, resté dans l’encadrement, mes yeux commencèrent à s’habituer à la faible lumière.
D’emblée, Je fus surpris de voir que l’intérieur n’avait aucune similitude avec l’extérieur. Ici, tout était vie. Des, objets inanimés s’animaient devant moi, un chevalet usagé par les années, tachetés de multiples couleurs à l’huile accueillait de son large dos, une toile qui attendait impatiemment que l’on vienne la recouvrir d’émotion, d’images, d’impression, de vécu. Des tubes de couleurs volaient dans la pièce et la ravissaient. Des pinceaux allaient de l’un à l’autre .le médium accompagné de l’huile de lin s’en donnaient à cœur joie.
Je parcouru la pièce petit à petit en essayant de