I. Un univers rendu familier
A) Entrée in medias res dans un univers
• Comme si tout était connu du lecteur, pas d’explication : complément circonstanciel de lieu « ici » (position connue), « juste au virage » (à + le, article défini = endroit connu)
• Nom de lieu « Avers », « Chichiliane » = comme si le lecteur pouvait visualiser l’endroit
• Cadre spatio-temporel indiqué au fur et à mesure de l’incipit (pas d’un coup de manière très explicite comme dans d’autres œuvres) : « en 1843-44-45 »  annonce du temps de l’action qui se déroule sur ces 4 années
B) Des personnages censés être connus
• Rien de précis sur les personnages, pas de présentation explicite, seulement quelques petites indications physiques sur le jeune homme «
• M.V., Frédéric = noms évoqués comme si leur identité était connue du lecteur
• Seule indication : champ lexical de la famille « à son père, à son grand-père, à son arrière-grand-père », « un parent, un descendant de ce V. »
C) Narrateur et lecteur impliqués
• Emploi du « on » = univers aussi familier pour le narrateur que pour le lecteur, et emploi de tournure familières comme « un descendant de ce V. de 1843 » = mettre le lecteur à l’aise ?
• Questions rhétoriques, répétitives et familières « on irait, on y ferait quoi ? on y ferait quoi à Chichiliane ? Rien »
• Indications précises et familières des lieux : « juste au virage », « si vous descendez »  ressemblance avec un guide (visite, visualisation concrète de paysage et des lieux)

II. Un univers inquiétant
A) Des lieux et des personnages mystérieux
• Hêtre mystérieux : description détaillée qui le glorifie « tant de justice », « beauté étonnante », « si beau et si simple », énumération avec comparatif « plus », comparaison avec Apollon, personnification « il se connait et il se juge »  description étonnamment élogieuse pour un arbre = inquiétant
• Malgré l’évocation de M.V. et Frédéric (dont on ne connaît que le nom) = un autre personnage mystérieux : « un malade,